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Hack-a-Sat 2 is back avec toujours un challenge pour hacker un satellite américain en orbite

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L’US Air Force et l’US Space Force lancent conjointement en collaboration avec une communauté des chercheurs en sécurité, l’édition 2021 du programme Hack-A-Sat.

Hack-A-Sat 2 se présentera, comme la première édition de Hack-A-Sat, sous la forme d’un programme de bug bounty et d’un CTF (Captur The Flag) dont l’objectif sera de pirater un vrai satellite en orbite au-dessus de la Terre.

Les inscriptions pour le tour de qualification de ce deuxième « Satellites Space Security Challenge » sont dores-et-déjà ouvertes depuis le 4 mai 2021.

Comme l’année dernière, cette compétition se fera en édition virtuelle à distance. Elle permettra aux chercheurs en sécurité de tous niveaux de mesurer leurs compétences et leur créativité sur la résolution de défis de cybersécurité appliqués à des systèmes spatiaux.

Hack-A-Sat 2 commence par un événement de qualification qui a lieu du 26 juin, 10 heures EDT au 27 juin, 16 heures EDT. Les équipes s’affronteront dans un format de type Jeopardy, en gagnant des points en fonction de leur vitesse et de leur précision dans la résolution des challenges.

Les huit meilleures équipes de la phase de qualification se qualifieront pour la phase finale de Hack-A-Sat 2. Il s’agira cette fois d’une épreuve d’attaque et de défense de type « Captur The Flag » (CTF), dans laquelle les 8 équipes défendront leur système satellitaire tout en utilisant des mesures offensives sur les systèmes de leurs adversaires.

Cette phase finale se déroulera du 17 septembre, 18 heures EDT, au 19 septembre, 18 heures EDT. Elle nécessitera des connaissances techniques plus avancées sur les systèmes spatiaux. Les trois meilleures équipes recevront 50 000 dollars pour la première place, 30 000 dollars pour la deuxième place et 20 000 dollars pour la troisième place.

L’année dernière, Hack-A-Sat 1, le premier Space Security Challenge, avait attiré plus de 2 000 équipes composées de plus de 6 000 personnes, qui ont pu se connecter, apprendre et développer leurs compétences dans le cadre de ce concours unique en son genre, entièrement immersif. Lors de la phase finale, les meilleures équipes avait dû relever un challenge sur un vrai satellite en orbite, une première dans l’histoire.

Alors que les satellites fournissent au monde entier les données nécessaires à la transmission de capacités telles que le GPS ou les transactions par carte de crédit, les départements US de l’armée de l’air et de l’espace reconnaissent les avantages du hacking éthique (ethical hacking) pour faire progresser la cybersécurité dans le domaine du spatiale.

« La sécurité et la cyber-résilience de nos systèmes en orbite sont une nécessité absolue pour assurer le développement pacifique du patrimoine spatial mondial au cours des prochaines décennies », a déclaré le lieutenant-général John F. Thompson, commandant du Space and Missile Systems Center de l’US Space Force. « Cela nécessite une multitude de spécialités, de sorte que les partenariats dans l’ensemble du spectre professionnel de la cybersécurité sont essentiels pour développer la prochaine génération de systèmes spatiaux sécurisés. »

L’inscription à l’événement qualificatif de hack-a-sat 2 est ouverte au public. Pour s’inscrire, connaître les règles et les conditions d’admissibilité, ou s’inscrire simplement pour rester informé de toutes les mises à jour du concours, rendez vous sur le site hackasat.com.

Les start-ups et PME spatiales s’allient pour positionner la filière NewSpace française en leader mondial

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Une nouvelle alliance française dans le newspace vient de se créer. Alliance NewSpace France fait l’annonce de sa création ci-dessous. Il s’agit d’une initiative lancée par une vingtaine de PME et start-ups spatiales françaises, pour faire rayonner la filière dans le monde entier et créer des leaders du secteur spatial de demain. L’Alliance est ouverte à tous les acteurs du NewSpace.

Les entreprises françaises du NewSpace se réunissent sous la bannière de l’Alliance NewSpace France pour atteindre une masse critique afin de faire rayonner l’incroyable dynamique des start-ups spatiales françaises.

Arrivée d’acteurs privés, accélération, innovations, nouvelles technologies, nouvelles applications, nouveaux acteurs : le secteur spatial est aujourd’hui en profonde mutation. Cette révolution, appelée “NewSpace” est portée par des start-ups, entreprises, laboratoires et organisations diverses dans le monde entier.

La mission de l’Alliance NewSpace France est de fédérer l’ensemble des acteurs de la filière NewSpace sur le territoire Français pour faire rayonner au niveau national et mondial son savoir-faire.

« En France, nous portons des innovations majeures sur l’intégralité du secteur spatial, avec toute la chaîne de valeur du satellite, allant du lancement au traitement des données, en passant par son lancement, et même du tourisme spatial », explique Stanislas Maximin, Président de la nouvelle Alliance.

Des objectifs ambitieux pour permettre à la France de rester sur le devant de la scène

L’Alliance NewSpace représente une vingtaine de membres, plus de 700 employés et plusieurs dizaines de millions d’euros d’investissement en 2020. Elle renforce le positionnement des acteurs de la filière en améliorant leur visibilité, en renforçant l’investissement, en favorisant les co-développements, en saisissant les opportunités d’affaires à l’international. Sa mission : défendre les valeurs, les besoins et les attentes de la filière en France et en Europe.

La France dispose d’un terreau institutionnel et industriel fertile, la positionnant au cœur de l’écosystème aérospatial mondial. Cependant, son avenir dépend des nouvelles initiatives qui émergent et se développent très rapidement.

« Le NewSpace est synonyme d’agilité pour répondre au plus vite à un marché dynamique en pleine mutation. Une coopération ouverte au niveau français est sans conteste un facteur de succès pour faire face à une compétition mondiale qui se renforce. Cette initiative propose une approche constructive face à cet enjeu. » note Giao-Minh Nguyen, Vice-Président de l’Alliance.

Porter une vision transverse du secteur centrée sur la coopération

Si la participation et le support déjà existant des institutions et du gouvernement sont nécessaires au bon développement de la filière, Stanislas Maximin précise :

« Nous sommes convaincus que l’innovation doit être au service des marchés, des besoins et de la vision des entreprises. Elle doit émaner des acteurs qui prennent les risques et qui innovent. Ainsi, l’Alliance se veut être une plateforme fertile pour encourager les interactions, les projets et les idées entre les entreprises du NewSpace. »

Objectif : mettre en commun les besoins et les attentes, faciliter le développement de projets dans la filière, se diversifier et attaquer de nouveaux marchés internationaux.

Stanislas Maximin (Venture Orbital), Président

Pour en savoir plus : Compte Twitter de l’Alliance NewSpace France

Space Cyber Security Watch N°1 – 3 May 2021

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Find below the first Space Cyber Security Watch of the Space Cyber Security Community. In this paper, you will find everything that has caught our attention since the last time : news, articles, papers, Space CTI, videos, webinars, events, attacks, podcats …

For this first Space and Cyber Security Watch, we catch up on the news since the beginning of the year.

I would like to thank Coreteam members of the Space Cyber Security Community for their help in this work (Stephane, Teodor, Yohann, Florent, Julien)

This work is not exhaustive. So comments and observations are welcome.

Contents

News of the latest Attacks on Space Systems

List of new Articles

January 2021

February 2021

March 2021

April 2021

CYSAT’21

Space ISAC (Space Information Sharing and Analysis Center)

SPD-5 : National Space Policy Directive 5 aka « Cybersecurity Principles for Space Systems »

(EN) On September 4, 2020, U.S. President Donald Trump issued Space Policy Directive 5 (SPD-5), known as the « Cybersecurity Principles for Space Systems », on the cybersecurity of space systems and their supporting infrastructure

(FR) Le 4 septembre 2020, le Président des États-Unis Donald Trump a promulgué la Space Policy Directive 5 (SPD-5) dite « Cybersecurity Principles for Space Systems » relative à la cybersécurité des systèmes spatiaux et de leurs infrastructures de support

AsterX: First french military exercise in space

(EN) France is conducting its first military space exercise to assess its satellite protection and surveillance capabilities in a now militarised space.

(FR) La France mène son premier exercice militaire spatial afin d’évaluer ses capacités de protection de ses satellites et de surveillance dans un espace désormais militarisé.

War in Space

Some good Papers

Videos

Webinars to review

Podcasts

Upcoming Events

  • (EN) Securing Software-Defined Satellites (Wednesday May 5, 2021)
  • (EN) Inaugural Space Cybersecurity Symposium – on May 5, 2021 (Virtual Event) a conference organized by NIST. This event is jointly hosted by the Department of Commerce (DOC) and Department of Homeland Security (DHS)
  • (EN) SpaceOps 2021 – The 16th international conference on space operations (3-5 May 2021)  will be virtual and free and has a cyber session, with a co-chair from CNES (Centre national d’études spatiales – French national space center)
  • (EN) IAF’s IAC 21 in Dubaï – 72nd International Astronautical Congress 2021 (25-29 October 2021, Dubai, United Arab Emirates) will have two (yes 2!) security sessions :
    • D5 is 54th IAA Symposium on Safety, Quality and Knowledge Management in Space Activities (D5.4 will be more technical : Cybersecurity in space systems, risks and countermeasures)
    • E9 is IAF Symposium on Space Security (E9.2 is more strategic and legal focused : Cyber-based security threats to space missions – establishing the legal, institutional and collaborative framework to counteract them)
    • Papers have been selected and the program will be published shortly

CYSAT ’21, a space cybersecurity conference : Full Keynotes and Presentations

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CYSAT ’21 est la première conférence en Europe, consacrée à la cybersécurité des satellites et de l’industrie spatiale. Elle a eu lieu du 17 au 19 mars 2021 et a réuni les principaux acteurs de l’industrie spatiale européenne pour partager les défis et les solutions liés aux cyber-risques et à la cyber-sécurité dans l’espace.

Vous retrouverez ci-dessous l’enregistrement intégral des 3 jours de conférences avec l’ensemble des intervenants. Le programme de la conférence est disponible ici. La liste des intervenants est disponible ici.

CYSAT ’21 – Teaser

CYSAT’21 Opening keynote by Elodie Viau (ESA)

CYSAT’21: Massimo Mercati from the European Space Agency (ESA)

CYSAT’21: Patrick Nicolet « How current cybersecurity trends can serve the space industry »

CYSAT’21: Florian Shütz « Switzerland, a leading nation for cybersecurity and space innovation »

CYSAT ’21: Alexandre Karlov « End-to end protection of space assets and data »

CYSAT ’21: Giovanni Pandolfi « Exploiting cybersecurity from the ground (segment) up »

CYSAT ’21: Enrique Fraga Moreira « Keeping the cloud securely attached to the ground (segment) »

CYSAT ’21: Adrien Bécue « The role of quantum technologies in secure communications »

CYSAT ’21: Akash Patel « Democratizing and reliability of data & AI solutions in space »

CYSAT ’21: S. Linden & C. Rückriegel « Security considerations for ground segment cloud platforms »

CYSAT ’21: James Pavur « Adventures in VSAT hacking: lessons for space security »

CYSAT ’21: Vincent Lenders « Secure and fast satellite broadband »

CYSAT ’21: Julien Airaud, « Overview of cybersecurity integration »

A propos de CYSEC

CYSEC est une société de cybersécurité basée au Parc de l’innovation de l’EPFL à Lausanne, en Suisse qui combine une connaissance approfondie de la sécurité et une vaste expérience de l’industrie.

Les équipes de CYSEC sont composées de cryptographes, de spécialistes de la sécurité logicielle et d’ingénieurs en matériel. CYSEC est une société qui peut fournir des solutions de sécurité agiles pour les infrastructures informatiques les plus complexes dans le monde entier et qui est prête à relever le nouveau défi de la cybersécurité.

CYSEC permet à ses clients de bénéficier d’un tout nouveau niveau de flexibilité et d’agilité qui change la donne aujourd’hui, compte tenu de l’évolution rapide des besoins en matière de cybersécurité. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site www.cysec.com/space

A propos d’AP-Swiss

AP-Swiss est la plate-forme « Ambassadeursé du programmes d’applications ARTES de l’Agence spatiale européenne en Suisse. Il s’agit d’un partenariat entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et le Secrétariat d’État à l’éducation, à la recherche et à l’innovation (SERI) de la Confédération suisse. AP-Swiss soutient également ESA BIC Switzerland, le centre d’incubation d’entreprises de l’ESA en Suisse. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site www.ap-swiss.ch

CYSAT’21, le 1er événement européen consacré à la cybersécurité de l’industrie spatiale

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CYSEC, une entreprise suisse spécialisée dans la cybersécurité, co-organise avec AP-Swiss, la plateforme « Ambassadeurs » du programme d’applications de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) en Suisse, l’événement CYSAT’21, la première conférence en Europe, consacrée à la cybersécurité des satellites et de l’industrie spatiale.

Un événement entièrement virtuel et en ligne

CYSAT ’21 devait réunir à Davos, en Suisse, du 17 au 19 mars 2021, les principaux acteurs de l’industrie spatiale européenne pour partager les défis et les solutions liés aux cyber-risques et à la cyber-sécurité dans l’espace.

Suite à la crise sanitaire et la poursuivre de la pandémie, l’événement passe entièrement en virtuel et en ligne. Les participants pourront suivre très confortablement les présentations et les discussions en panel via un flux diffusé en direct. La mise en réseau se fera grâce à la plateforme b2match.

Teaser CYSAT’21

Pourquoi un tel événement ?

Pendant des années, les ingénieurs de l’aérospatiale se sont consacrés essentiellement à la construction de satellites fiables, souvent au détriment de la sécurité.

Avec un accès de plus en plus facile à l’espace et l’essor des nouveaux services via l’espace qui collectent par exemple des données, les actifs spatiaux deviennent des cibles attrayantes pour les pirates.

Le moment est venu de construire un écosystème européen capable de répondre aux défis actuels et futurs de la sécurisation de ces actifs stratégiques, des données et des services depuis l’espace afin de garantir leur sécurité et que chaque pays puisse préserver sa souveraineté.

La CYSEC, en partenariat avec AP-Swiss, a souhaité apporter à la communauté spatiale européenne la possibilité d’apprendre, de partager et de se connecter sur le thème de la cybersécurité en réunissant des spécialistes du domaine, des pirates éthiques et des experts, le tout au sein d’un événement d’une durée de trois jours.

Informations pratiques

  • Le programme de la conférence est disponible ici.
  • La liste des intervenants est disponible ici.
  • L’enregistrement en ligne se fait ici.
  • Plus d’information sur le site de l’événement cysat.eu

A propos de CYSEC

CYSEC est une société de cybersécurité basée au Parc de l’innovation de l’EPFL à Lausanne, en Suisse qui combine une connaissance approfondie de la sécurité et une vaste expérience de l’industrie.

Les équipes de CYSEC sont composées de cryptographes, de spécialistes de la sécurité logicielle et d’ingénieurs en matériel. CYSEC est une société qui peut fournir des solutions de sécurité agiles pour les infrastructures informatiques les plus complexes dans le monde entier et qui est prête à relever le nouveau défi de la cybersécurité.

CYSEC permet à ses clients de bénéficier d’un tout nouveau niveau de flexibilité et d’agilité qui change la donne aujourd’hui, compte tenu de l’évolution rapide des besoins en matière de cybersécurité. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site www.cysec.com/space

A propos d’AP-Swiss

AP-Swiss est la plate-forme « Ambassadeursé du programmes d’applications ARTES de l’Agence spatiale européenne en Suisse. Il s’agit d’un partenariat entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et le Secrétariat d’État à l’éducation, à la recherche et à l’innovation (SERI) de la Confédération suisse. AP-Swiss soutient également ESA BIC Switzerland, le centre d’incubation d’entreprises de l’ESA en Suisse. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site www.ap-swiss.ch

Hack-A-Sat avec NoLimitSecu (podcast)

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Le dernier numéro de NoLimitSecu revient sur la compétition « Hack-a-Sat« , un programme de bug bounty de l’armée de l’air américaine (US Air Force) sous la forme d’un CTF (Captur The Flag) dont l’objectif était de pirater un vrai satellite en orbite au-dessus de la Terre.

Durant les épreuves qualitatives, il s’agissait d’attaquer un véritable satellite en orbite et d’y repérer des bugs et des failles que l’ennemi pourrait exploiter.

Seules les 10 meilleures équipes ont été qualifiées pour l’épreuve finale qui s’est déroulée lors de la conférence Defcon 2020 à Las Vegas au mois d’août. Le challenge de l’épreuve finale a été révélé. Outre le fait que les hackers devaient attaquer un vrai satellite, ils devaient également tenter de pirater sa caméra et de prendre une photo de la Lune comme preuve (le fameux « flag »). Les trois premières équipes ont reçu des prix allant de 20.000 à 50.000 dollars.

Avec la Pandémie de Coronavirus actuelle qui se poursuit, les organisateurs ont organisé l’épreuve finale à distance. Parmi eux, des français ont été retenus et ils racontent leur expérience dans le podcast de NoLimitSecu ci-dessous :

Épisode #292 : la compétition Hack-A-Sat, avec Nicolas Iooss et Aris Adamantiadis de l’équipe Solar Wine

Podcast: Play in new window | Download

Participez au challenge DG’hAck, un CTF organisé par la DGA

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Vous êtes étudiant, professionnel ou simplement passionné en cybersécurité et vous aimez les défis ? Participez au challenge #DGhAck organisé par la DGA, la Direction Générale de l’Armement.

Il s’agit d’un challenge sous la forme d’un CTF (Capture The Flag) qui se tiendra du 12 au 27 novembre 2020. Au programme : rétroingénierie, cryptographie, exploitation, investigation numérique…

S’ils le souhaitent et s’ils remplissent certaines conditions*, les joueurs les mieux classés se verront offrir un entretien de sélection pour un stage de fin d’étude ou un emploi en CDI à DGA Maîtrise de l’information à Bruz en Bretagne, sans passer par une pré-sélection sur épreuve technique.

Prêt à relever le défi ? Alors inscrivez-vous sur www.dghack.fr à partir du 12 novembre !

Vous pouvez également consulter les offres d’emplois et de stages en cybersécurité à DGA Maîtrise de l’information sur cette page :

https://www.defense.gouv.fr/dga/recrutement2/recrutement-cyberdefense

* Les candidats retenus pour les postes et les stages nécessitant d’accéder à des informations relevant du secret de la défense nationale, feront l’objet d’une procédure d’habilitation, au niveau Secret Défense, conformément aux dispositions des articles R.2311-1 et suivants du Code de la défense et de l’IGI 1300/SGDSN/PSE du 30 novembre 2011.

Objectif Lune pour Thales et Mars Attack pour Airbus

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Airbus et Thales remportent de gros contrats pour des missions vers la Lune et Mars. En effet, l’agence spatiale européenne (European Space Agency – ESA) a octroyé plusieurs contrats aux industriels européens pour développer des équipements destinés aux futures missions d’exploration de la Lune et de Mars.

Thales décroche la Lune

L’Agence Spatiale Européenne a choisi la société Thales Alenia Space, filiale de Thales, pour fournir les deux principaux modules européens de la future station spatiale lunaire, élément clé du programme Artemis de la NASA.

(vue d’artiste)

Thales Alenia Space, société conjointe entre Thales (67 %) et Leonardo (33 %), va fournir deux modules clés de la future station spatiale lunaire LOP-G (Lunar Orbital Platform – Gateway) de la NASA : l’Habitat International I-HAB et le module de communication et de ravitaillement ESPRIT. Ces deux modules représentent la contribution européenne pour cette station lunaire.

Cette station spatiale, une infrastructure habitée en orbite lunaire, est l’un des piliers du programme Artemis de la NASA dont l’objectif est le retour de l’homme sur la Lune d’ici 2024. Elle est menée dans le cadre d’une coopération internationale qui comprend actuellement la NASA (Etats Unis), l’ESA (Europe), la JAXA (Japon) et la CSA (Canada), chaque partenaire étant responsable du développement d’éléments complémentaires qui seront assemblés et exploités en orbite autour de la Lune à partir de 2024.

A propos d’I-HAB: Thales Alenia Space en Italie, maître d’œuvre du programme, assure la responsabilité de la gestion du programme dans son ensemble, de l’assurance qualité des produits, de l’ingénierie système, de la définition de l’architecture fonctionnelle, de toutes les composantes liées au facteur humain, des systèmes thermiques et mécaniques, de la structure primaire et de la production des trappes, ainsi que des phases d’Assemblage, d’Intégration et de Test. Thales Alenia Space en France est responsable des sous-systèmes avionique et logiciels.

A propos d’ESPRIT : Thales Alenia Space en France est maître d’œuvre du programme. Thales Alenia Space en Italie fournira le tunnel pressurisé et les fenêtres, Thales Alenia Space au Royaume Unis contribuera au système de ravitaillement chimique tandis qu’OHB (en tant que membre de l’équipe principale) sera en charge des sous-systèmes mécaniques et thermiques des parties non pressurisées et du système de ravitaillement en xenon. Sélectionné à l’issue d’une compétition ouverte, Thales Alenia Space en Belgique fournira les unités d’interface électrique de HLCS (Remote Interface & Distribution Unit) et des équipements destinés à amplifier les fréquences radio (Traveling Wave Tube Amplifiers). Thales Alenia Space en Espagne développera le transpondeur de communication en bande S et Thales Alenia Space en Italie le transpondeur en bande K.

A propos du programme Artemis et du retour de l’homme sur la Lune en 2024

Le programme Artemis se déroule en 3 phases : Artemis 1, un vol sans équipage pour tester ensemble le système de lancement spatial et le vaisseau spatial Orion, Artemis 2, un premier vol test avec équipage à bord du vaisseau spatial Orion et Artemis 3 pour l’atterrissage des astronautes sur la Lune à partir de 2024. Le programme Artemis permettra d’installer des structures durables sur la Lune et en orbite autour de celle-ci pour mener de nouvelles explorations humaines et scientifiques de la surface lunaire. La station spatiale lunaire sera un maillon clef de ce programme : elle servira de point d’étape pour les astronautes en route vers la Lune et de laboratoire pour mener des recherches scientifiques et soutiendra ainsi le développement d’une exploration durable de la Lune d’ici la fin de la décennie. A partir de 2024, il y aura donc deux options pour les astronautes en provenance de la Terre : la première sera de décoller de la Terre pour aller directement se poser sur la Lune, la deuxième sera de s’amarrer à la station spatiale à bord de la capsule Orion, puis de descendre sur la Lune.

A propos du rôle de Thales Alenia Space dans le défi du retour de l’homme sur la Lune

Déjà fournisseur des systèmes thermomécaniques pour le module de service européen de la capsule Orion et fournisseur de la contribution de l’Agence spatiale européenne à la station spatiale lunaire avec les modules ESPRIT et I-HAB, Thales Alenia Space est également engagée dans la conception du système d’atterrissage habité de la NASA (HLS-Human Lander System) au sein du consortium mené par Dynetics récemment sélectionné par la NASA ainsi que dans VIPER, le rover que la NASA destine à la recherche d’eau au pôle sud de la Lune.  De plus, Thales Alenia Space, en partenariat avec OHB, a été notifiée par l’Agence Spatiale Européenne pour réaliser une étude de d’ingénierie et de faisabilité concernant l’EL3 (European Large Logistic Lander), système versatile capable de supporter de nombreuses livraisons de cargos et de missions scientifiques sur la surface lunaire développé dans le cadre du programme ARTEMIS.

Source : Press Release

Airbus attaque Mars

Airbus, quant à lui, a été sélectionné par l’ESA pour deux missions.

Première mission

L’Agence Spatiale Européenne (ESA) a attribué à Airbus la maîtrise d’œuvre de l’Earth Return Orbiter (ERO), qui rapportera pour la première fois des échantillons martiens sur la Terre dans le cadre de la campagne Mars Sample Return. Mars Sample Return (MSR) est la campagne commune de l’ESA et de la NASA qui représente une nouvelle avancée dans l’exploration de la Planète rouge. Conçus et réalisés par Airbus, l’ERO et le Sample Fetch Rover (SFR) sont les deux principaux éléments européens de la campagne MSR. Un bras manipulateur, appelé STA (Sample Transfer Arm), et qui transférera les échantillons du rover dans le lanceur (le MAV: Mars Ascent Vehicle), est la troisième contribution européenne à la campagne MSR.

Au cours de sa mission de cinq ans, l’orbiteur rejoindra Mars, fera office de relais de communication pour les missions de surface et procèdera au rendez-vous avec les échantillons en orbite, qu’il rapportera en sécurité sur la Terre. Avant leur lancement depuis la surface de Mars à bord du MAV, ces échantillons martiens seront stockés dans des tubes puis collectés par le Sample Fetch Rover, dont la phase d’études est réalisée en ce moment par Airbus.

Lancée en 2026 à bord d’Ariane 6, la sonde de six tonnes et six mètres de haut, équipée de panneaux solaires d’une surface de 144 m² et d’une envergure de plus de 40 m (parmi les plus grands jamais construits) mettra environ un an pour rejoindre Mars. Elle utilisera un
système de propulsion hybride optimisé, qui associe propulsion électrique pour les phases de croisière et de décélération et propulsion chimique pour l’insertion dans l’orbite martienne. À son arrivée, elle assurera les communications avec le rover Perseverance de la NASA et la mission Sample Retrieval Lander (SRL), deux autres éléments essentiels de la campagne MSR.

Source : Press Release

Thales sélectionné par Airbus comme partenaire de la mission Mars Sample Return

Thales Alenia Space, société conjointe entre Thales (67 %) et Leonardo (33 %), a signé un accord préliminaire avec Airbus Defence and Space, maître d’œuvre du programme, pour contribuer à l’Orbiteur de Retour vers la Terre (ERO), l’élément clef de la mission Mars Sample Return (Retour d’échantillons martiens sur Terre),  réalisée dans le cadre d’une coopération internationale menée par la NASA.

Thales Alenia Space sera en charge de :
•    Fournir le système de communication, éléments permettant la transmission des données entre la Terre, l’orbiteur ERO et Mars,
• La conception du module d’insertion en orbite (OIM) et des architectures thermomécaniques et de propulsion électrique associées,
•    La phase d’assemblage, d’intégration et de test (AIT), dans ses installations de Turin et de Toulouse, des éléments constitutifs du modèle de vol de l’orbiteur ERO.

Le vaisseau spatial ERO est composé du module de retour vers la Terre et d’un module d’insertion en orbite. Le module de retour intègre la charge utile de la NASA dédiée à la récupération des échantillons martiens orbitant autour de Mars, à leur confinement et à leur livraison sur Terre. Le module d’insertion en orbite est un étage à propulsion chimique supplémentaire, destiné à introduire le vaisseau spatial en orbite autour de Mars. Ce module joue un rôle clef car il permettra de réduire la vitesse du vaisseau spatial ERO afin qu’il soit capturé par la gravité martienne sur une orbite stable. Une fois cette manœuvre réalisée avec succès, le module d’insertion en orbite sera séparé du module de retour afin de réduire la masse du vaisseau en vue de son retour sur Terre.

Source : Press Release

Deuxième mission

Airbus a été sélectionné par l’Agence Spatiale Européenne (ESA) comme l’un des deux maîtres d’œuvre de la phase de définition de l’alunisseur logistique lourd européen (EL3). Dans cette étude (phase A/B1), Airbus développera le concept d’un alunisseur multi-rôle capable de transporter jusqu’à 1,7 tonne de fret vers n’importe quel endroit de la surface lunaire. Les vols de l’EL3 devraient commencer à la fin des années 2020, avec une cadence de missions s’étalant au cours de la décennie suivante et au-delà.

L’Europe contribue déjà à la feuille de route pour l’exploration adoptée par 14 agences spatiales du monde entier, dans laquelle Airbus participe également. L’apport européen comprend des missions internationales vers Mars, des éléments importants pour les stations spatiales habitées- la Station spatiale internationale et la station en orbite lunaire (Gateway) – ainsi que le module de service européen d’Orion (ESM) qui emmenera Artemis, la prochaine mission habitée vers la surface lunaire.

Avec EL3, l’ESA et ses États membres apporteront une nouvelle contribution européenne substantielle à l’effort international visant à mettre en place une exploration durable de la Lune. EL3 sera conçu comme une capacité européenne pour des missions logistiques de
surface lunaire et totalement indépendante, incluant un accès à l’espace pour l’Europe grâce à Ariane 6. L’ESA prévoit de mener trois à cinq missions EL3 sur une période d’au moins dix ans.

Source : Press Rerlease

ZEPHALTO, ENTREPRISE FRANÇAISE, VALIDE UNE NOUVELLE ÉTAPE VERS LA STRATOSPHÈRE !

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Jeudi 21 août, à 3h54 du matin, s’envolait pour la première fois Odyssée 8000, prototype de ballon pour le tourisme spatial de l’entreprise Zephalto. Porté par les vents, il a décollé du Pouget (Hérault), volé sur 300 kilomètres et atterri à Sauviat, dans le Puy-de-Dôme, quatre heures plus tard.

Crédits : Zephalto

« L’équipe a été extraordinaire », se réjouit Vincent Farret d’Astiès, fondateur de Zephalto et pilote du ballon. « Cet essai ouvre la voie à des vols radicalement augmentés, tant en altitude qu’en durée, sans émissions polluantes. Il nous encourage à avancer vers la levée de fonds, pour continuer notre développement dans le tourisme spatial et les applications stratosphériques industrielles. »

Lors de ce vol d’essai, Vincent Farret d’Astiès était accompagné par Benoît Pelard, président de la Fédération Française d’Aérostation. Guidés par les aiguilleurs du ciel, ils se sont insérés dans un courant aérien qui les a menés vers le Nord. Vincent et Benoît ont testé les procédures de décollage, d’atterrissage et d’intégration dans le trafic aérien du ballon de 70 m de haut, garantissant la sécurité des prochains vols.

Dans le même temps, l’équipe au sol dirigée par Guillaume Aldegheri, directeur général de Zephalto, travaillait sans relâche pour garantir le bon déroulement du vol, en communication avec la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile). « La sécurité est une priorité absolue pour nous. », rappelle Guillaume. « Tous nos vols étant habités, nous testons et améliorons nos prototypes en permanence. Cette réussite est possible grâce à une équipe formidable où ingénieurs, chercheurs, pilotes professionnels et médecins experts, tous passionnés, travaillent en totale cohésion de la préparation du vol jusqu’au retour de l’équipage à notre base de décollage. »

Une technologie révolutionnaire, locale et écologique

Ce test du nouveau prototype permet d’envisager une offre d’activités stratosphériques dès 2021, les premiers vols avec passagers étant prévus en 2024. Pour cela, Zephalto développe une suite d’avancées technologiques : un régulateur d’altitude, des panneaux solaires ultra-légers et une enveloppe stratosphérique réutilisable. Zephalto bénéficie de la collaboration de nombreux partenaires, leaders mondiaux dans leurs domaines, en particulier le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) et l’ESA (Agence Spatiale Européenne) ainsi que du soutien de l’Union Européenne et de la région Occitanie.

Les images du vol d’essai

À propos de Zephalto

Fondée en 2016, l’entreprise Zephalto est née du rêve d’un jeune ingénieur : voler sans limite entre les nuages et les étoiles. Grâce à des années de recherches, un ballon capable de voler vers la stratosphère a vu le jour au Pouget, village au bord de l’Hérault, en Occitanie. Dès 2024, Zephalto emmènera des passagers quelle que soit leur condition physique à 25 km d’altitude, dans un respect absolu de l’environnement.

A suivre sur ZEPHALTO.COM

Airbus Defence and Space a été sélectionné pour construire l’orbiteur qui ramènera vers la Terre, les échantillons collectés par le rover de Mars2020

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L’annonce a été faite ce mercredi 29 juillet 2020 par Dirk Hoke, le Chief Executive Officer (CEO) d’Airbus Defence and Space (ADS).

Airbus Defence and Space a été sélectionné pour construire l’orbiteur qui ramènera vers la Terre, les échantillons martiens collectés par le rover Perseverance de la mission de la NASA Mars2020.

Le décollage de la mission Mars2020 a lieu ce jeudi 30 juillet 2020 à 13h50 (heures de Paris) avec à son bord le rover Perseverance. L’atterrissage sur Mars (l’amarrisssage) est prévu en 2021. Le Rover Perseverance aura en charge, parmi toutes ses missions, de collecter des échantillons martiens.

La suite consiste a lancé la mission Mars Samples Return (MSR) prévu en 2026 quand un autre sonde spatiale sera envoyée vers Mars pour une insertion en orbite en 2028. A son bord, un autre rover sera déposé sur Mars pour récupérer les échantillons martiens collectés par Perseverance.

NASA & Wikipedia (traduction Fr) – Source : 01net.com
Airbus – A gauche, le petit « Sample Fetch Rover » européen vient récupérer les échantillons collectés par le gros rover excavateur américain, Perseverance – Source : 01net.com

Une fois la récupération des échantillons effectuée, la sonde repartira alors vers la Terre pour un rendez-vous planifié en 2031.

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